Ancêtres ravivés, Marie Chabrier


Marie Chabrier est née à Bâgé-le-Chatel (01) et décédée à Mâcon (71) à l’âge de 86 ans. Son mari, Augustin ou Pierre, a été un enfant trouvé devant un hospice, puis recueilli par la famille Girard. Maître de forge, Il mourut d’une cirrhose. A son décès, Marie reprit la gestion de la forge. Férue d’art, elle se rendait souvent à Paris, fréquentait l’opéra et rendait visite à sa cousine, Célina qui tenait avec son mari un studio de photographie.

Ancêtres ravivés, Régine Girard


Régine Girard est née à Mâcon (71) et décédée à Saint-Servent (56) à l’âge de 93 ans de la maladie d’Alzheimer. Son père, forgeron, perdit une oreille suite à un anévrysme. Jeune, elle a été séparée de sa mère, Lucienne, épouse volage. Elevée par sa tante, Nénette, et chez les sœurs St Charles, elle fut placée chez des antiquaires où elle fit connaissance d’un homme de main, Paul-Louis Bolot, avec qui elle s’installa comme brocanteur. Dans le manoir de Champvent (Chardonnay, 71), elle rencontra son futur mari, le metteur en scène et directeur de théâtre Jean-Paul Rullière. Adrian, d’origine brésilienne, est leur enfant adopté.

Ancêtres ravivés, Nénette Girard


Nénette Girard est née à Mäcon (71) et décédée à Bourgvilain (71) à l’âge de … 105 ans. Son père est lui mort jeune, comme son grand-père, tous deux victimes de la forge et de l’alcool. La forge fut une cause de dissension dans la famille et de la rupture de sa mère avec sa grand-mère paternelle, Marie Chabrier. Modiste, elle sa maria avec un riche antiquaire dont elle hérita de la fortune. Elle se remaria avec un autre antiquaire tout aussi fortuné.

Ancêtres ravivés, Maurice Ratton


Maurice Ratton est né à Mâcon (71) et décédé à Neuilly-sur-Seine (92) à l’âge de 70 ans. Tout comme son grand frère, Charles, il était marchand d’art. Il avait toutefois commencé sa carrière comme agent de change dans une banque. Il possédait une galerie d’art africain à Paris. Il s’est marié deux fois avec Georgette Berger, maquilleuse de Simone Signoret dans « Casque d’or ». Proche de sa cousine, Yvonne, il a été témoin de mariage de Jacques Barthe. Dans les années 1930 et 1940, il fréquentait les cercles d’extrême droite.
Son fils, Philippe, un temps producteur de cinéma, et son petit-fils, Lucas, ont perpétué la tradition antiquaire et possèdent eux aussi des galeries d’art africain.

Ancêtres ravivés, Charles Ratton


Charles Ratton est né à Mâcon (71) et décédé à Nice (06) à l’âge de 91 ans. Expert en objets d’arts internationalement reconnu, il a contribué à introduire l’art africain en France. Il fréquentait à Paris les cercles artistiques de l’époque: Picasso, Matisse et Man Ray figuarient parmi ses amis. Sa carrière a fait l’objet d’une exposition au musée parisien du quai Branly. Il fit ses études à l’école des Chartres. Il a été marié avec Colette Augé, connue sous son nom de plume comme Divonne de Saint-Villemer, marraine de Jacques Barthe, puis Madeleine Meunier avec qui il a eu son fils unique, Charles-François, personnage excentrique décédé prématurément d’une cirrhose du foie. Jacques était son parrain.