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Un jour, une nuit, un ciel en 2025: une galaxie telle que nos yeux la voient: un océan d’étoiles, parsemé de bandes de poussière qui obscurcissent la lumière stellaire. Vues par la tranche, celles-ci dessinent un anneau sombre ou une soucoupe. C’est ainsi que M104 (la galaxie du Sombrero) survole la plage de Punta del Hidalgo, au Nord de Tenerife (© NASA/Hubble heritage).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: les amas globulaires (ici Terzan 1 vu par Hubble) ont été l’objet de présentations et discussions lors des deux conférences auxquelles je participe simultanément à La Laguna (ici l’une de ses rues typiques). Longtemps considérés comme ringards (car trop simples), ils mobilisent de nouveau les astrophysiciens, intéressés par leur capacité à tracer la matière noire et raconter l’histoire passée des galaxies. (© HST/NASA/ESA)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: il y a quelques années, les façades colorées de La laguna, classées au patrimoine de l’humanité, avaient inspiré mon projet face-à-face. Cette nuit, elles servent de faire-valoir à la tout aussi colorée nébuleuse… de la Lagune (M8), nuage d’hydrogène et de poussières, pouponnière d’étoiles, balayées par de formidables vents stellaires (© HST, NASA, ESA)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: lors de mon intervention aujourd’hui au cours de la conférence sur la mission Euclid, j’expliquais combien il était difficile d’identifier avec confiance des galaxies naines dans des images, certes de qualité, mais remplies d’artefacts instrumentaux et de galaxies lointaines qui ressemblent à nos cibles. Trois galaxies naines se dissimulent d’ailleurs dans le ciel de Sata Cruz de Tenerife entre les halos des lampadaires stellaires et leurs réflexions fantômes.
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: peu après l’an 1500, Amerigo Vespucci fut l’un des premiers navigateurs occidentaux à témoigner de l’existence des Nuages de Magellan. Comme Christophe Colomb quelques années auparavant, ses navires firent escale aux Canaries, imaginons à l’emplacement du port de ferrys de Santa Cruz. Quelques cinq-cent ans plus tard, les satellites IRAS, COBE, Planck et Herschel combinaient leur lumière pour produire cette image du Petit Nuage de Magellan (© ESA/NASA/JPL-Caltech/CSIRO/NANTEN2/Clark).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: au dessus d’un rooftop à Santa Cruz de Tenerife, un extrait du Hubble Deep Field, ce champ très profond du télescope spatial, retraité par des collègues de l’Instituto de Astrofisica de Canarias à qui je rends visite cette semaine. Ils y cherchaient un signal de faible brillance de surface. Je l’ai trouvé après un verre de mojito (© Borlaff et al., 2019, A&A 621, 133).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543) jette sur Mouki son regard et ses couches de gaz. En son centre, sa pupille, une naine blanche, figée par le télescope Hubble. Etoile morte comme le sera notre Soleil dans 5 milliards d’années. Devant la maison, dans sa nouvelle maison, Mouki aka Bandit aka Le Niouk, aka…, reste impassible.
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: un tram passe, une comète trépasse. Immortalisée par le télescope Hubble le 9 octobre 2013, C/2012 S1 (ISON) s’est désintégrée un mois plus tard en s’approchant un peu trop près du Soleil (© HST/NASA).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la galaxie du fantôme hante le ciel au dessus du cimetière de Hurtigheim, lui même visité cette nuit par l’ombre d’un évanescent photographe. Appelée fantôme à sa découverte en 1780, M74 serait aujourd’hui qualifiée de faible brillance de surface (© Webb+Hubble, ESA, NASA & CSA, J. Lee, PHANGS)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: pendant plus de 50 ans, les astronomes de l’observatoire de Strasbourg ont observé des étoiles doubles afin de déterminer leur masse. Jusqu’à ce que cette méthode soit dépassée. Depuis les années 1970, la grande coupole continue à s’ouvrir sur le ciel, pour le plaisir des astronomes amateurs et du public (© HST, NASA, ESA, Casertano)