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Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Jupiter, encore; un village alsacien, le retour de vacances. Les bandes colorées de la planète géante proviennent de vents d’hydrogène dans l’atmosphère circulant le long des méridiennes à des vitesses atteignant les 500 km/h. Celles de Pflugriesheim d’une voiture circulant en principe à moins de 40 km/h (© HST / NASA, ESA, Simon, Wong).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: depuis des années, le camion de pizza fait face à notre studio d’Oz et à la chaîne de Belledonne. La tentation d’une Reine, Raviole ou Chorizo est grande; nous y avons cédé ce soir. Tout juste 8 ans plus tôt, la sonde JIRAM de la NASA survolait le pôle Nord de Jupiter. Sa caméra infrarouge obtenait cette image composite d’une dizaine de cyclones. Les tranches de chorizo, sombres, sont paradoxalement les plus froides et atteignent -181 degrés (© JIRAM NASA/JPL-Caltech/SwRI/AS).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la descente aux flambeaux traditionnelle du jeudi soir en pose longue. Serpentin de lumière bariolée tel une queue de marée, souvent bleue quand les étoiles jeunes dominent ou localement rouge lorsque la lumière blanche est obscurcie par la poussière. Celle de NGC 2623 ou Arp 243 une galaxie en fusion sur laquelle j’ai travaillé il y a bien des années (© Hubble / NASA ESA)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: un même objet du ciel, NGC 3132 (la nébuleuse aux huit éclats), vu à travers différentes combinaisons de filtres, de l’infrarouge proche (à droite) ou moyen (à gauche): le rouge devient bleu et le bleu rouge. Mais ce rendu colorimétrique n’est que conventionnel: la lumière du James Webb est invisible à l’oeil. A Oz, avec un temps de pose de 6 secondes, le rouge (bien réel) d’un petit bouton lumineux déteint sur le télécabine de l’Eau d’Olle, tandis que, dans l’obscurité, la neige et le ciel bleuissent. Piètre vision nocturne des humains, ou mauvaise balance des blancs de l’appareil photographique? (© JWST/NASA, ESA, CSA)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: le télécabine d’Oz qui, lors d’une première étape, mène les skieurs au sommet du pic blanc; il y a 35 ans, la sonde Magellan s’envolait vers l’Etoile du berger et conduisait les planétologues dans des territoires inexplorés cachés sous une épaisse couche de nuages. La planète Vénus, depuis Oz, un point lumineux au dessus de la gare d’arrivée; avec Magellan, cette carte de la surface obtenu par sondage radio (© NASA JPL).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: le Clôt, la Traverse, hameaux d’Allemond allumé, découverts cet après-midi au pied des parois de la Grande Lance et à gauche des piliers de la création rallumés par le James Webb; région de formation stellaire enfouie dans la poussière aux multiples éjecta, taches rouges aux sommets des piliers (© JWST / NASA, ESA, CSA, STScI).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: samedi de chassé-croisé sur la route des stations de ski alors que Bison Futé voyait rouge. Les phares dans les derniers virages avant Oz forment deux anneaux, sept de moins que la galaxie LEDA 1313424 qui a fait récemment l’objet d’un communiqué de presse. Ces anneaux concentriques sont probablement le résultat d’une collision de plein fouet avec la petite galaxie naine visible sur la gauche (© HST/NASA, ESA, Pasha, van Dokkum).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: tout est fake ou failed, ou presque, dans cette image de la nuit de la Saint-Valentin: le coeur artificiel devant le chalet de l’Ecole de Ski de Oz (en Oisans), la pitoyable tentative de light painting avec ma montre (car il fallait du rouge, fil rouge des photos de février), le fond ajouté par IA à la nébuleuse « du coeur », IC 1805 (pour respecter le format 2:1) et surtout le fait qu’il s’agisse d’un cliché pris depuis la Terre avec un télescope amateur (mais avec une palette de couleurs empruntée aux images des télescopes spatial, thème de l’année). Toutefois, avec un peu d’amour et d’indulgence, elle aura peut-être quelques likes (© AAPOD,shedevrum)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: saisis un crayon dans le jardin des droits de l’homme de Truchtersheim, dessine la nébuleuse du Crayon (NGC 2736) sur un champ de 30′, ajoute une photo du HST au bon emplacement, et tu auras l’image de la nuit. Remonte enfin le temps de 11 000 ans, et tu assisteras à la supernova qui l’a engendrée (© 2.2m/ESO, HST/NASA and The Hubble Heritage Team ).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Super U de Truch, super-novae de Cassiopée (A), ou tout au moins le reste d’une SN qui a explosé il y a 360 ans. Ses couches de gaz, enrichies en éléments lourds mais sans plomb, serviront de carburant pour la naissance d’une nouvelle génération d’étoiles (©JWST NASA, ESA, CSA, STScI, Milisavljevic,Temim)