Un jour, une nuit en 2025: artichaut

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : la caméra sensible à l’ultraviolet de Hubble colore Jupiter avec des teintes violettes inhabituelles, tandis qu’une lumière focalisée donne à l’artichaut qui trône devant la maison une puissance toute jupitérienne. Quant à la Lune, quasi pleine cette nuit, elle reste désespérément monochrome sur le capteur de mon Fuji (© HST / NASA, ESA).

Un jour, une nuit en 2025: Enceladus Carota

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : Enceladus, portraitisée par la sonde Cassini le 14 juillet 2005, est une Lune de Saturne. Malgré sa petite taille, le satellite présente des particularités géologiques remarquables : neige, failles bleutées, geysers. Il a été découvert en 1789 par William Herschel juste 10 ans avant que René Desfontaines décrive pour la premières fois Daucus carota, la Carotte géante (© NASA, JPL-Caltech/STScI).

Un jour, une nuit en 2025: orientation

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : actuellement, vue depuis la Terre, Saturne a perdu ses anneaux, une illusion qui se produit tous les 15 ans. Sur ce cliché obtenu il y a 13 ans par Cassini, ils sont aussi à peine visibles mais avec la bonne orientation, la sonde spatiale dévoile en avant plan le plus gros satellite saturnien, Titan. Un angle particulier – l’objectif était à la verticale – a été utilisé pour cette prise de vue des citrons du jardin. Quant à la Lune du jour, toujours par effet d’inclinaison, elle est entrée cette nuit dans sa phase Gibbeuse croissante(© NASA, JPL-Caltech/STScI).

Un jour, une nuit en 2025: bokey

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : le bokeh, lumières floues dans l’Ill, forme des planètes naines vacillantes, comme Pluton, dégradée en 2006 à Prague, mais visitée en 2015 par la sonde New Horizons (© NASA, Johns Hopkins university, Southwest research institute).

Un jour, une nuit en 2025: Philae

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : étrange ressemblance entre cette fleur d’Iris, trouvée aujourd’hui dans la rue et photographie ce soir dans le jardin, et la comète 67P/Churyumov–Gerasimenko immortalisée en 2014 par la sonde européenne Rosetta. On se rappelle des (més)aventures de l’atterrisseur Philae, perdu puis retrouvé sur le sol de l’astre vagabond et de ses tentatives désespérées de le ressusciter après l’extinction de sa batterie (© Rosetta / ESA, NAVCAM).

Un jour, une nuit en 2025: boutons acides

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : les boutons de notre citronnier, fleurs en devenir, comme une comète, telle C/2019 Y4 (ATLAS), observée par Hubble le 20 avril 2020. Ses étamines sont les fragments du noyau solide. La comète aurait subi de sérieux dommages il y a 5000 ans en s’approchant trop près du Soleil. (© HST /NASA, ESA, STScI, Ye, Pagan).

Un jour, une nuit en 2025: mars en or

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : Mars, rouge comme une orange, s’imposait face à la renoncule rampante (le bouton d’or) orangée à la nuit tombée. La planète est porteuse d’ambitions et d’ego démesurés. Pour la NASA, elle ne sera atteinte par l’homme qu’en passant par la Lune qui, ce soir, entre deux nuages, présente une phase Gibbeuse croissante (© NASA).

Un jour, une nuit en 2025: Mercure par MESSENGER

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : Mercure vue telle un bouton de pissenlit par la sonde MESSENGER. En orbite autour de la planète pendant quatre ans, elle s’est écrasée en 2015 sur un champ de lave, près du bassin Shakespeare. Les fausses couleurs utilisées sur cette image soulignent les différences de composition des roches à la surface. Quant à la Lune de ce soir, légèrement voilée, elle atteint son premier quartier (© MESSENGER / NASA, Johns Hopkins University, Carnegie Institution of Washington).

Un jour, une nuit en 2025: Venus couleur bourrache

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : Vénus est enveloppée d’une couche dense de nuages (d’acide sulfurique) qui génère une pression atmosphérique près de 100 fois supérieure à celle de la Terre. En comparaison et malgré les orages et les fortes averses de la soirée, la couche de nuages qui nous prive ce soir du ciel étoilé est bien mince. D’ailleurs, par instant, elle a laissé percevoir un croissant de Lune. L’image de Vénus a été obtenue avec les données radar de la sonde Magellan. Les fausses couleurs, dans la même gamme que celle de la bourrache du jardin, codent les altitudes et donc le relief de la planète (© Magellan / NASA, JPL, USGS).

Un jour, une nuit en 2025: pôle Nord

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : un pissenlit du jardin, fané mais connecté avec le ciel, écoute ou plutôt observe le pôle Nord de la Lune. L’image a été générée en 2011 à partir de près de 1000 clichés du Lunar Reconnaissance Orbiter Camera (© LROC / NASA, GSFC, Arizona State University). Comme hier, la seconde image est le croissant lunaire de la nuit.