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Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Jupiter lévite quelques 600 millions de km au dessus du planétarium de l’université de Strasbourg. Observée par le James Webb en infrarouge, la planète gazeuse se pare d’une robe aux teintes aussi froides que cette glaciale nuit terrestre (©NASA, ESA, CSA, STScI).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: j’ai un rapport spécial avec IRAS 22491-1808, la galaxie de l’Amérique du Sud. Sa présentation par mon futur directeur de thèse m’a permis d’entrer dans le monde de l’astrophysique. Je l’ai trouvée jolie, l’ai choisie comme sujet d’étude pour mon doctorat, ou du moins la classe d’objets qu’elle représentait: une galaxie à flambée de formation d’étoiles, repérée par le satellite IRAS puis photographiée par le Hubble Space Telescope. Quant à cette photo prise cette nuit à l’entrée de Truchtersheim, elle a été prise par ma fille (© HST ESA/NASA).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: voilà tout juste 30 ans, le télescope spatial Hubble délivrait une image extraordinaire du ciel profond qui allait bouleverser nos connaissances sur l’évolution galactique. Les près de 3000 galaxies du Hubble Deep Field illumine et dore la place Stanislas. Nul doute que 300 ans plus tôt, le roi de Pologne puis duc de Lorraine, féru de science et de beaux-arts, aurait apprécié le spectacle (© HST/NASA/ESA).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: sous l’oeil du James Webb., au dessus du Super U de Truch, IC 2163 rencontre NGC 2207. Les bras s’entremêlent, les bulbes virevoltent. Dans quelques centaines de millions d’années, leur union sera consommée et dans une ultime bouffée de Super(novae), elles ne feront plus qu’U(ne) (© NASA, ESA, CSA, STScI).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: il y a bien longtemps, le satellite IRAS (1983), pionnier de l’astronomie infrarouge, alimentait mes premières recherches. Cette nuit, grâce à Aladin Desktop, photoshop et un iPhone, sa lumière, diffusée par les impuretés de mon pare-brise, rejoint celle des luminaires et feux de la ville (©IRAS/NASA/NIVR/SERC).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: retour à Strasbourg. La verrière de la gare s’incurve, telle la Voie Lactée dans Aladin, ce navigateur conçu à l’Observatoire pour visualiser les images du cosmos. Il a fallu près de 2 milliards d’étoiles observées par le satellite Gaia pour reconstituer cette image de notre Galaxie. Une partie de ses étoiles disparait derrière des bandes de poussières et de gaz, sombres stries dans un ciel, cette nuit sans étoiles (© Gaia/ESA/CDS).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: 19h08, rooftop de l’hôtel Bern. Entre, la tour de l’horloge et la flèche de la collégiale, le ciel de Herschel remplit totalement l’espace disponible. Ces observations du satellite infrarouge ont atteint la limite de confusion: toutes les sources – des milliers de galaxies, formant chacune annuellement des centaines de nouvelles étoiles – se superposent. Il faudra attendre une nouvelle génération de satellite pour voir plus profond et redonner au ciel un peu de noir (© ESA/Herschel/SPIRE/HerMES).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la galaxie centrale (cD) de l’amas MACS J1423 se lève au dessus de la gare de Berne. Elle entraine avec elle des arcs gravitationnels. L’un des célèbres habitants de la ville a conçu le modèle théorique qui explique ces étranges structures : de lointaines galaxies qui apparaissent déformées sous l’effet de la relativité générale d’un certain…. Einstein (© NASA, ESA, CSA, STScI, Willott / Mowla/ Lyer)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: un amas d’étoiles dans les Nuages de Magellan, la cité de Berne en Suisse, deux Univers dans une même image (©NASA/CXC,ESA/Webb, NASA & CSA)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: les lumières de la nuit tombée serpentent d’un télégraphe Chappe à l’autre, depuis le Mont Kochersberg, jusqu’au château du Haut-Barr sur les contreforts des Vosges. Bien au dessus de l’église éclairée de Willgottheim, la caméra infrarouge du télescope James Webb a illuminé la nébuleuse du Serpent (© NASA, ESA, CSA, STScI, K. Pontoppidan, J. Green).