Aller au contenu principal
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: samedi de chassé-croisé sur la route des stations de ski alors que Bison Futé voyait rouge. Les phares dans les derniers virages avant Oz forment deux anneaux, sept de moins que la galaxie LEDA 1313424 qui a fait récemment l’objet d’un communiqué de presse. Ces anneaux concentriques sont probablement le résultat d’une collision de plein fouet avec la petite galaxie naine visible sur la gauche (© HST/NASA, ESA, Pasha, van Dokkum).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: tout est fake ou failed, ou presque, dans cette image de la nuit de la Saint-Valentin: le coeur artificiel devant le chalet de l’Ecole de Ski de Oz (en Oisans), la pitoyable tentative de light painting avec ma montre (car il fallait du rouge, fil rouge des photos de février), le fond ajouté par IA à la nébuleuse « du coeur », IC 1805 (pour respecter le format 2:1) et surtout le fait qu’il s’agisse d’un cliché pris depuis la Terre avec un télescope amateur (mais avec une palette de couleurs empruntée aux images des télescopes spatial, thème de l’année). Toutefois, avec un peu d’amour et d’indulgence, elle aura peut-être quelques likes (© AAPOD,shedevrum)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: saisis un crayon dans le jardin des droits de l’homme de Truchtersheim, dessine la nébuleuse du Crayon (NGC 2736) sur un champ de 30′, ajoute une photo du HST au bon emplacement, et tu auras l’image de la nuit. Remonte enfin le temps de 11 000 ans, et tu assisteras à la supernova qui l’a engendrée (© 2.2m/ESO, HST/NASA and The Hubble Heritage Team ).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Super U de Truch, super-novae de Cassiopée (A), ou tout au moins le reste d’une SN qui a explosé il y a 360 ans. Ses couches de gaz, enrichies en éléments lourds mais sans plomb, serviront de carburant pour la naissance d’une nouvelle génération d’étoiles (©JWST NASA, ESA, CSA, STScI, Milisavljevic,Temim)
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: les gouttes de pluie sur mon objectif forment un amas lumineux face à l’institut de physique de l’université de Strasbourg. Dans sa tour, un pendule de Foucault sonde les lois de la gravité newtonienne. Dans l’amas de galaxies MACS J0138.0-2155, observé par Hubble, des lentilles gravitationnelles témoignent des lois de la relativité générale: la gravité déforme la trajectoire de la lumière émise par des galaxies d’arrière plan et l’amplifie. L’amas fait office de télescope gravitationnel (© HST/NASA, ESA, CSA, STScI).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: un sursaut gamma exceptionnel, GRB 221009A, dupliqué (©Swift/NASA/Beardmore), un amas ouvert, NGC 3603 (© HST/NASA, ESA), une nébuleuse planétaire bipolaire, PN M2-9 (© HST/NASA, ESA), et enfin un objet de Herbig-Haro, HB46/47 (© JWST/NASA, ESA, CSA), composent cette image, certifiée sans IA, et qui, très étrangement, ressemble à une autre, prise cette nuit à la sortie de l’observatoire, mais elle très légèrement retouchée avec un outil basé sur de l’intelligence artificielle, car il faut vivre avec son temps.
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: le chemin pédagogique de Truchtersheim a inspiré mon diptyque nocturne: une baie vitrée partiellement occultée par des rideaux rouges et traversée par une vive lumière blanche pour répondre aux filaments de gaz ionisé qui s’échappent du disque stellaire du starburst M82. Le pédagogue précise qu’il s’agit d’une galaxie à flambée de formation stellaire, capable de former des étoiles à un rythme effréné et dont les super-vents se combinent pour propulser à grande vitesse le gaz galactique (© NASA, ESA, and The Hubble Heritage Team).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: des courants de gaz provenant de l’amas de Persée se déversent au coeur de NGC 1275. Le trou noir central réagit en éjectant des bulles de plasma le long de fins filaments confinés par le champ magnétique. A 225 millions d’année-lumière à Truch, cette nuit, un courant de Math s’échappe vers un champ, comme soufflé par une bouche d’incendie (© Hubble/NASA/ESA).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: observations à la grande lunette de l’observatoire cette nuit; au programme quelques cratères lunaires, les bandes colorées de Jupiter pour terminer sur les reliefs de Mars, la planète rouge vue d’un peu plus près par la sonde Viking il y a plus de 50 ans; sur cette mosaïque, Valles Marineris, canyon long de près de 4000 km (© NASA).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: le gaz qui s’échappe des jeunes étoiles Herbig-Haro dont la numéro 211 flashée ici par le James Webb dépasse allègrement les 100 km/s. Les voitures de l’autoroute l’A355 (le CGO) photographiées cette nuit près d’Achenheim sont elles bridées à 110 km/h (© NASA, ASC, ESA/Webb, Ray)