Un jour, une nuit en 2025: cycles

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: La galaxie spirale NGC 4254 a été choisie pour illustrer le cycle de la matière interstellaire: gaz éjecté des étoiles, recyclé en une nouvelle génération d’étoiles. Les cycles sont tout aussi omniprésents dans les rues de Strasbourg, ici et cette nuit dans le quartier de Finkwiller (©JWST / NASA, ESA, CSA, STScI, Lee, Williams)

Un jour, une nuit en 2025: vitesse limite

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: une météorite, ici celle qui explosa au dessus de la baie de San-Francisco le 17 octobre 2012, © NASA/Moreno Jr), pénètre et brûle dans l’atmosphère à une vitesse typique de 50 km/s. Mais ce n’est pas une vitesse limite. Quant à cette voiture filant vers Truchtersheim cette nuit, dépassait-elle les 50 km/h autorisées? Quelques indices: le temps de pose était de 8 secondes; j’utilisais un objectif de 55 mm sur un capteur APS-C; la taille moyenne d’un arbre est de 15 m.

Un jour, une nuit en 2025: Orion

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: trois lampadaires le long des quais de la gare de Strasbourg vus depuis le parking Saint-Aurélie; au dessus, trois étoiles en apparence alignées de la constellation d’Orion superposée à la nébuleuse éponyme, largement grossie par Hubble (© HST / NASA, ESA, Robberto). Sur l’image d’avant-plan (© Britannica), ces nuages de gaz interstellaire apparaissent en bas à gauche comme une petite tache jaune.

Un jour, une nuit en 2025: bandes

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Jupiter, encore; un village alsacien, le retour de vacances. Les bandes colorées de la planète géante proviennent de vents d’hydrogène dans l’atmosphère circulant le long des méridiennes à des vitesses atteignant les 500 km/h. Celles de Pflugriesheim d’une voiture circulant en principe à moins de 40 km/h (© HST / NASA, ESA, Simon, Wong).

Un jour, une nuit en 2025: chorizo

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: depuis des années, le camion de pizza fait face à notre studio d’Oz et à la chaîne de Belledonne. La tentation d’une Reine, Raviole ou Chorizo est grande; nous y avons cédé ce soir. Tout juste 8 ans plus tôt, la sonde JIRAM de la NASA survolait le pôle Nord de Jupiter. Sa caméra infrarouge obtenait cette image composite d’une dizaine de cyclones. Les tranches de chorizo, sombres, sont paradoxalement les plus froides et atteignent -181 degrés (© JIRAM NASA/JPL-Caltech/SwRI/AS).

Un jour, une nuit en 2025: descente aux flambeaux

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la descente aux flambeaux traditionnelle du jeudi soir en pose longue. Serpentin de lumière bariolée tel une queue de marée, souvent bleue quand les étoiles jeunes dominent ou localement rouge lorsque la lumière blanche est obscurcie par la poussière. Celle de NGC 2623 ou Arp 243 une galaxie en fusion sur laquelle j’ai travaillé il y a bien des années (© Hubble / NASA ESA)

Un jour, une nuit en 2025: rouge et bleu?

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: un même objet du ciel, NGC 3132 (la nébuleuse aux huit éclats), vu à travers différentes combinaisons de filtres, de l’infrarouge proche (à droite) ou moyen (à gauche): le rouge devient bleu et le bleu rouge. Mais ce rendu colorimétrique n’est que conventionnel: la lumière du James Webb est invisible à l’oeil. A Oz, avec un temps de pose de 6 secondes, le rouge (bien réel) d’un petit bouton lumineux déteint sur le télécabine de l’Eau d’Olle, tandis que, dans l’obscurité, la neige et le ciel bleuissent. Piètre vision nocturne des humains, ou mauvaise balance des blancs de l’appareil photographique? (© JWST/NASA, ESA, CSA)

Un jour, une nuit en 2025: Vénus

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: le télécabine d’Oz qui, lors d’une première étape, mène les skieurs au sommet du pic blanc; il y a 35 ans, la sonde Magellan s’envolait vers l’Etoile du berger et conduisait les planétologues dans des territoires inexplorés cachés sous une épaisse couche de nuages. La planète Vénus, depuis Oz, un point lumineux au dessus de la gare d’arrivée; avec Magellan, cette carte de la surface obtenu par sondage radio (© NASA JPL).

Un jour, une nuit en 2025: piliers

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: le Clôt, la Traverse, hameaux d’Allemond allumé, découverts cet après-midi au pied des parois de la Grande Lance et à gauche des piliers de la création rallumés par le James Webb; région de formation stellaire enfouie dans la poussière aux multiples éjecta, taches rouges aux sommets des piliers (© JWST / NASA, ESA, CSA, STScI).

Un jour, une nuit en 2025: anneaux

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: samedi de chassé-croisé sur la route des stations de ski alors que Bison Futé voyait rouge. Les phares dans les derniers virages avant Oz forment deux anneaux, sept de moins que la galaxie LEDA 1313424 qui a fait récemment l’objet d’un communiqué de presse. Ces anneaux concentriques sont probablement le résultat d’une collision de plein fouet avec la petite galaxie naine visible sur la gauche (© HST/NASA, ESA, Pasha, van Dokkum).