Un jour, une nuit en 2025: confusion

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: 19h08, rooftop de l’hôtel Bern. Entre, la tour de l’horloge et la flèche de la collégiale, le ciel de Herschel remplit totalement l’espace disponible. Ces observations du satellite infrarouge ont atteint la limite de confusion: toutes les sources – des milliers de galaxies, formant chacune annuellement des centaines de nouvelles étoiles – se superposent. Il faudra attendre une nouvelle génération de satellite pour voir plus profond et redonner au ciel un peu de noir (© ESA/Herschel/SPIRE/HerMES).

Un jour, une nuit en 2025: Berne gravitationnelle

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la galaxie centrale (cD) de l’amas MACS J1423 se lève au dessus de la gare de Berne. Elle entraine avec elle des arcs gravitationnels. L’un des célèbres habitants de la ville a conçu le modèle théorique qui explique ces étranges structures : de lointaines galaxies qui apparaissent déformées sous l’effet de la relativité générale d’un certain…. Einstein (© NASA, ESA, CSA, STScI, Willott / Mowla/ Lyer)

Un jour, une nuit, un ciel: serpent

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: les lumières de la nuit tombée serpentent d’un télégraphe Chappe à l’autre, depuis le Mont Kochersberg, jusqu’au château du Haut-Barr sur les contreforts des Vosges. Bien au dessus de l’église éclairée de Willgottheim, la caméra infrarouge du télescope James Webb a illuminé la nébuleuse du Serpent (© NASA, ESA, CSA, STScI, K. Pontoppidan, J. Green).

Un jour, une nuit, un ciel: parasites

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: du bruit, des araignées, des lumières parasites, diffractées, persistantes se dissimulent derrière « les belles images » du ciel. « Couvrez ces impuretés que nous ne saurions voir! ». Mes les astrophysiciens doivent vivre avec elles. Alors elles gâchent délibérément le beau ciel de la nuit dernière, mais sont à l’image des pitoyables cyprès de mon jardin.

Un jour, une nuit, un ciel: entrelacement

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: il y a dix ans, le satellite Planck exploitait la polarisation de la lumière des cirrus Galactiques pour cartographier le champ magnétique de notre Voie Lactée. Cette nuit, les lignes de champs s’entrelacent tels le branchage des arbres le long de la D31 entre Pfettisheim et Pflugriesheim (© Planck/ESA)

Un jour, une nuit, un ciel: impudique trouée

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: une trouée dans les nuages du ciel d’Achenheim dévoile deux galaxies, surprises par Euclid dans les phases ultimes de leur union. Un peu plus haut, la Lune se fait discrète face à ce spectacle impudique, mais qui depuis bientôt trente ans me fascine au quotidien (©Euclid/ESA/NASA)

Un jour, une nuit, un ciel: amas sur ciel brun

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: entre les deux cyprès, sur un ciel teinté en brun par la pollution lumineuse ambiante, perce, au dessus d’une étoile brillante, l’amas Abell 2390, rassemblement de milliers galaxies, mais pas que. Le gaz intra-amas, qui pèse bien plus que l’ensemble des étoiles de l’amas, rayonne dans le domaine des hautes énergies, mais pas sur cette image visible. La matière noire, la composante la plus massive de l’amas, crée des lentilles gravitationnelles visibles, avec de bonnes lunnettes, à la gauche du plus grand arbre (©Euclid,ESA,NASA/Cuillandre/Anselmi)