Un jour, une nuit en 2025: fantôme

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la galaxie du fantôme hante le ciel au dessus du cimetière de Hurtigheim, lui même visité cette nuit par l’ombre d’un évanescent photographe. Appelée fantôme à sa découverte en 1780, M74 serait aujourd’hui qualifiée de faible brillance de surface (© Webb+Hubble, ESA, NASA & CSA, J. Lee, PHANGS)

Un jour, une nuit en 2025: étoiles doubles

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: pendant plus de 50 ans, les astronomes de l’observatoire de Strasbourg ont observé des étoiles doubles afin de déterminer leur masse. Jusqu’à ce que cette méthode soit dépassée. Depuis les années 1970, la grande coupole continue à s’ouvrir sur le ciel, pour le plaisir des astronomes amateurs et du public (© HST, NASA, ESA, Casertano)

Un jour, une nuit en 2025: lévitation

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Jupiter lévite quelques 600 millions de km au dessus du planétarium de l’université de Strasbourg. Observée par le James Webb en infrarouge, la planète gazeuse se pare d’une robe aux teintes aussi froides que cette glaciale nuit terrestre (©NASA, ESA, CSA, STScI).

Un jour, une nuit en 2025: entrée

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: j’ai un rapport spécial avec IRAS 22491-1808, la galaxie de l’Amérique du Sud. Sa présentation par mon futur directeur de thèse m’a permis d’entrer dans le monde de l’astrophysique. Je l’ai trouvée jolie, l’ai choisie comme sujet d’étude pour mon doctorat, ou du moins la classe d’objets qu’elle représentait: une galaxie à flambée de formation d’étoiles, repérée par le satellite IRAS puis photographiée par le Hubble Space Telescope. Quant à cette photo prise cette nuit à l’entrée de Truchtersheim, elle a été prise par ma fille (© HST ESA/NASA).

Un jour, une nuit en 2025: 30, 3000, 300

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: voilà tout juste 30 ans, le télescope spatial Hubble délivrait une image extraordinaire du ciel profond qui allait bouleverser nos connaissances sur l’évolution galactique. Les près de 3000 galaxies du Hubble Deep Field illumine et dore la place Stanislas. Nul doute que 300 ans plus tôt, le roi de Pologne puis duc de Lorraine, féru de science et de beaux-arts, aurait apprécié le spectacle (© HST/NASA/ESA).

Un jour, une nuit en 2025: Super U

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: sous l’oeil du James Webb., au dessus du Super U de Truch, IC 2163 rencontre NGC 2207. Les bras s’entremêlent, les bulbes virevoltent. Dans quelques centaines de millions d’années, leur union sera consommée et dans une ultime bouffée de Super(novae), elles ne feront plus qu’U(ne) (© NASA, ESA, CSA, STScI).

Un jour, une nuit en 2025: diffusion

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: il y a bien longtemps, le satellite IRAS (1983), pionnier de l’astronomie infrarouge, alimentait mes premières recherches. Cette nuit, grâce à Aladin Desktop, photoshop et un iPhone, sa lumière, diffusée par les impuretés de mon pare-brise, rejoint celle des luminaires et feux de la ville (©IRAS/NASA/NIVR/SERC).

Un jour, une nuit en 2025: courbes et stries

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: retour à Strasbourg. La verrière de la gare s’incurve, telle la Voie Lactée dans Aladin, ce navigateur conçu à l’Observatoire pour visualiser les images du cosmos. Il a fallu près de 2 milliards d’étoiles observées par le satellite Gaia pour reconstituer cette image de notre Galaxie. Une partie de ses étoiles disparait derrière des bandes de poussières et de gaz, sombres stries dans un ciel, cette nuit sans étoiles (© Gaia/ESA/CDS).