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Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : une souris fait un somme sur un arbuste fleuri du chemin pédagogique. La Lune aujourd’hui encore lui sourit et lui fait un clin d’œil avec son compagnon d’un soir, une galaxie d’Euclid dont la forme rappelle celle des Souris immortalisée par Hubble (© Euclid Q1 / ESA, NASA, EC).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : un chat, le nôtre et une tortue, trouvée dans la remise, squattent la maison voisine; la Lune souriante pointe son croissant derrière la haie ; quant à NGC 6210, la nébuleuse de la Tortue – forcément -, elle déploie sa carapace dans un ciel bien dégagé ce soir, tandis qu’en son centre, l’étoile moribonde qui l’a engendrée signale l’angle des murs (© HST / ESA, NASA).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : Ici en Alsace, des cigognes de jardin ont migré sur les berges de l’Ill, tandis qu’une nébuleuse papillon de nuit (NGC 2899) prend son envol. Ici en Alsace, une radio il y a peu bleue est hébergée Ici (© HST / ESA, NASA, STSCI).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : Messier 78, pépinière de formation d’étoiles, l’un des tous premiers objets du ciel capturés par le satellite Euclid, se déploie au-dessus du Cordon Rouge, restaurant de Furdenheim où l’on se rend le dimanche soir pour déguster ses fameux tartares et se consoler d’une dure semaine passée ou à venir (© Euclid / ESA, NASA, Euclid Consortium, Cuillandre, Anselmi).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : les nébuleuses planétaires M97 (dite du hibou) et NGC 6369 veillent sur les mesures d’extinction de l’éclairage public à l’entrée du village de Durningen (© HST/NASA,ESA,Bond; Velissaratos).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : l’oiseau de feu tel une feuille de l’arbuste fleuri; la nébuleuse du Crabe cette nuit encore, telle un buisson en feu; rémanent de supernova apparue dans le ciel chinois il y a près de mille ans (© HST / NASA, ESA, Hester, Loll ).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : la fête foraine s’est installée sur le parking mal éclairé qui fait face à la salle polyvalente de Achenheim. La pose longue révèle la présence de la maison enchantée sur laquelle je découvre avec soulagement la présence de ma figure animale du mois. J’y ajoute un peu de végétation printanière captée dans la direction opposée et sur le ciel gris et pluvieux de ce soir applique les couleurs éclatantes de la nébuleuse du Crabe (© Chandra/NASA,CXC,SAO, IXPE, HST/NASA,ESA).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : il y a quelques jours la célèbre revue Nature publiait un article dont je suis co-auteur relatant comment au centre de galaxies naines, des amas globulaires fusionnent pour former un noyau stellaire. Le télescope Hubble et des simulations numériques ont été mis à contribution pour obtenir ce résultat prédit par les modèles mais jamais encore directement observé. Imaginons ensuite l’étape suivante : un gecko dépouille les galaxies de leurs étoiles périphériques. Des aigrettes de fleurs de pissenlits dispersées dans la nature par le lézard ou le vent ne subsiste alors qu’un corps compact, le noyau. Les UCDs, galaxies naines ultra-compactes, se forment par un processus similaire mis en évident deux ans plus tôt dans un autre article que nous avions aussi publié dans Nature (© HST, ESA, NASA, Poulain).
Un jour, une nuit, un ciel en 2025: en Alsace, les cigognes trouvent les bébés galaxies dans les champs de colza et les déposent au firmament. Ainsi de part et d’autre du château d’eau de Truchtersheim luisent désormais deux galaxies naines de marée, âgées de moins de 100 millions d’années et formées lors de l’accouplement de leurs galaxies parents, NGC 5291 (© HST, NASA, ESA, Duc).