Un jour, une nuit en 2025: IA

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: un sursaut gamma exceptionnel, GRB 221009A, dupliqué (©Swift/NASA/Beardmore), un amas ouvert, NGC 3603 (© HST/NASA, ESA), une nébuleuse planétaire bipolaire, PN M2-9 (© HST/NASA, ESA), et enfin un objet de Herbig-Haro, HB46/47 (© JWST/NASA, ESA, CSA), composent cette image, certifiée sans IA, et qui, très étrangement, ressemble à une autre, prise cette nuit à la sortie de l’observatoire, mais elle très légèrement retouchée avec un outil basé sur de l’intelligence artificielle, car il faut vivre avec son temps.

Un jour, une nuit en 2025: pédagogie

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: le chemin pédagogique de Truchtersheim a inspiré mon diptyque nocturne: une baie vitrée partiellement occultée par des rideaux rouges et traversée par une vive lumière blanche pour répondre aux filaments de gaz ionisé qui s’échappent du disque stellaire du starburst M82. Le pédagogue précise qu’il s’agit d’une galaxie à flambée de formation stellaire, capable de former des étoiles à un rythme effréné et dont les super-vents se combinent pour propulser à grande vitesse le gaz galactique (© NASA, ESA, and The Hubble Heritage Team).

Un jour, une nuit en 2025: courants

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: des courants de gaz provenant de l’amas de Persée se déversent au coeur de NGC 1275. Le trou noir central réagit en éjectant des bulles de plasma le long de fins filaments confinés par le champ magnétique. A 225 millions d’année-lumière à Truch, cette nuit, un courant de Math s’échappe vers un champ, comme soufflé par une bouche d’incendie (© Hubble/NASA/ESA).

Un jour, une nuit en 2025: planète rouge

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: observations à la grande lunette de l’observatoire cette nuit; au programme quelques cratères lunaires, les bandes colorées de Jupiter pour terminer sur les reliefs de Mars, la planète rouge vue d’un peu plus près par la sonde Viking il y a plus de 50 ans; sur cette mosaïque, Valles Marineris, canyon long de près de 4000 km (© NASA).

Un jour, une nuit en 2025: flashée à 100 km/s

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: le gaz qui s’échappe des jeunes étoiles Herbig-Haro dont la numéro 211 flashée ici par le James Webb dépasse allègrement les 100 km/s. Les voitures de l’autoroute l’A355 (le CGO) photographiées cette nuit près d’Achenheim sont elles bridées à 110 km/h (© NASA, ASC, ESA/Webb, Ray)

Un jour, une nuit en 2025: traces

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: deux voitures se croisent, l’une file en direction de Kleinfrankenheim, l’autre s’approche de Truchtersheim; elles dessinent deux serpentins, l’un rouge, l’autre blanc, qui s’étirent sur 10 secondes. Au dessus, un satellite artificiel laisse une longue trace sur l’image des Souris. Par chance ou malchance, elle possède la même orientation que la queue de marée principale de la galaxie NGC 4676. Même Hubble, lui même un satellite, a capturé cet instant somme tout plus si décisif car de plus en plus fréquent. Les constellations de satellites, plutôt que d’étoiles, souillent désormais le ciel des astronomes (© NASA, ESA, STScI).

Un jour, une nuit en 2025: GRB

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: gamma-ray-burst, sursaut gamma, évènement le plus énergétique du ciel, un trou noir cannibalise une étoile moribonde, inimaginable mais représenté par une image d’artiste (© NASA, en haut), le thème de notre séminaire du jour à l’observatoire astronomique de Strasbourg, la photo de nuit prise depuis sa grande coupole (en bas).

Un jour, une nuit en 2025: en voiture

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Trump réinvesti président, la Tesla d’Elon Musk probablement pour des millions d’années en orbite autour du Soleil et confondue il y a quelques jours avec un astéroïde géo-croiseur, notre Clio toujours vaillante après 25 ans de bons et loyaux services: dans quel monde vivons nous? dans quel monde virons nous dans quelques mois, années, millions d’années? {© SpaceX).

Un jour, une nuit en 2025: train SL9

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: au printemps 1994, sous l’effet de forces de marée, la comète Shoemaker-Levy 9 se disloquait en de multiples fragments. Le train de débris fonçait alors vers la planète Jupiter qu’elle allait percuter le 16 juillet. Un peu plus 30 ans plus tard, à la gare Brumath, un train partait pour Nancy.