Un jour, une nuit en 2025: panneaux

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: conduire la nuit, déchiffrer les panneaux, déjouer les zones de travaux, se faufiler entre les feux, pour enfin aboutir à la nébuleuse de l’anneau (© JWST-MIRI, NASA, ESA, CTA)

Un jour, une nuit en 2025: cannibalisme

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Centaurus A a avalé en quelques dizaines de millions d’années une galaxie naine. Il subsiste de ce cannibalisme galactique d’épaisses bandes de poussières vues par la tranche par Hubble. Face à la gare de l’Est et l’arrêt de bus, les convives de la brasserie Chartier avalent rapidement un boudin noir, une andouillette ou les saucisses de leur choucroute avant de prendre leur train pour l’Alsace (© HST / NASA, ESA).

Un jour, une nuit en 2025: Agnès

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: rue Daguerre, Paris. Daguerréotypes. Agnès Varda. Jacques Demy. Les parapluies de Cherbourg. La galaxie du parapluie (NGC 4651, © NGVS/CFHT). En arrière-plan, les couleurs de la Nébuleuse de la Carène (© HST / NASA, ESA, Smith). Les couleurs du Bonheur « mon premier film en couleurs, c’était essentiellement une recherche de palette ». Agnès Varda. Rue Daguerre.

Un jour, une nuit en 2025: cycles

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: La galaxie spirale NGC 4254 a été choisie pour illustrer le cycle de la matière interstellaire: gaz éjecté des étoiles, recyclé en une nouvelle génération d’étoiles. Les cycles sont tout aussi omniprésents dans les rues de Strasbourg, ici et cette nuit dans le quartier de Finkwiller (©JWST / NASA, ESA, CSA, STScI, Lee, Williams)

Un jour, une nuit en 2025: vitesse limite

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: une météorite, ici celle qui explosa au dessus de la baie de San-Francisco le 17 octobre 2012, © NASA/Moreno Jr), pénètre et brûle dans l’atmosphère à une vitesse typique de 50 km/s. Mais ce n’est pas une vitesse limite. Quant à cette voiture filant vers Truchtersheim cette nuit, dépassait-elle les 50 km/h autorisées? Quelques indices: le temps de pose était de 8 secondes; j’utilisais un objectif de 55 mm sur un capteur APS-C; la taille moyenne d’un arbre est de 15 m.

Un jour, une nuit en 2025: Orion

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: trois lampadaires le long des quais de la gare de Strasbourg vus depuis le parking Saint-Aurélie; au dessus, trois étoiles en apparence alignées de la constellation d’Orion superposée à la nébuleuse éponyme, largement grossie par Hubble (© HST / NASA, ESA, Robberto). Sur l’image d’avant-plan (© Britannica), ces nuages de gaz interstellaire apparaissent en bas à gauche comme une petite tache jaune.

Un jour, une nuit en 2025: bandes

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Jupiter, encore; un village alsacien, le retour de vacances. Les bandes colorées de la planète géante proviennent de vents d’hydrogène dans l’atmosphère circulant le long des méridiennes à des vitesses atteignant les 500 km/h. Celles de Pflugriesheim d’une voiture circulant en principe à moins de 40 km/h (© HST / NASA, ESA, Simon, Wong).

Un jour, une nuit en 2025: chorizo

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: depuis des années, le camion de pizza fait face à notre studio d’Oz et à la chaîne de Belledonne. La tentation d’une Reine, Raviole ou Chorizo est grande; nous y avons cédé ce soir. Tout juste 8 ans plus tôt, la sonde JIRAM de la NASA survolait le pôle Nord de Jupiter. Sa caméra infrarouge obtenait cette image composite d’une dizaine de cyclones. Les tranches de chorizo, sombres, sont paradoxalement les plus froides et atteignent -181 degrés (© JIRAM NASA/JPL-Caltech/SwRI/AS).

Un jour, une nuit en 2025: descente aux flambeaux

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la descente aux flambeaux traditionnelle du jeudi soir en pose longue. Serpentin de lumière bariolée tel une queue de marée, souvent bleue quand les étoiles jeunes dominent ou localement rouge lorsque la lumière blanche est obscurcie par la poussière. Celle de NGC 2623 ou Arp 243 une galaxie en fusion sur laquelle j’ai travaillé il y a bien des années (© Hubble / NASA ESA)

Un jour, une nuit en 2025: rouge et bleu?

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: un même objet du ciel, NGC 3132 (la nébuleuse aux huit éclats), vu à travers différentes combinaisons de filtres, de l’infrarouge proche (à droite) ou moyen (à gauche): le rouge devient bleu et le bleu rouge. Mais ce rendu colorimétrique n’est que conventionnel: la lumière du James Webb est invisible à l’oeil. A Oz, avec un temps de pose de 6 secondes, le rouge (bien réel) d’un petit bouton lumineux déteint sur le télécabine de l’Eau d’Olle, tandis que, dans l’obscurité, la neige et le ciel bleuissent. Piètre vision nocturne des humains, ou mauvaise balance des blancs de l’appareil photographique? (© JWST/NASA, ESA, CSA)