Un jour, une nuit, un ciel: conjonction

Au dessus de la station service, le ciel enfin dégagé dévoile une conjonction Lune-Saturne. Hier, si le temps avait été de la partie, nous aurions pu assister à une occultation, avec un passage de la planète derrière notre satellite. Alors que les occultations ont un interêt pour la recherche astrophysique, les conjonctions se contentent d’attirer le regard vers le ciel nocturne, et ce n’est déjà pas si mal (Saturne: HST/NASA/ESA, Lune: E. Bretons, fond du ciel: Euclid/ESA/NASA)

Un jour, une nuit, un ciel en 2025

Un ciel partiellement voilé, dont j’espérais une aurore suite à une tempête annoncée, dévoile deux galaxies spirales en cours de collision, tournant l’une autour de l’autre. Un bras qui s’étend témoigne des forces de marée en jeu dans cette danse galactique (© Euclid/ESA/Duc).
Un jour en 2025 interroge le ciel, celui auquel nous avons accès chaque jour, depuis notre lieu de résidence, travail ou de voyage, et celui magnifié par les observatoires qui, au delà du ciel, orbitent autour de la Terre ou d’un point de Lagrange. L’un nourrit ma passion de photographe amateur; l’autre alimente au quotidien mon travail d’astrophysicien. L’un requiert juste trépied et cadrage adapté mais doit composer avec la pollution lumineuse et la météo; l’autre s’affranchit à grand coût de la lumière ambiante et des nuages, mais doit accepter les faibles signaux sur bruit et la pixelisation de lumières émanant de lointaines galaxies. Le tout est assemblé dans une image composite ou un diptyque, formant ainsi la photo du jour ou plutôt de la nuit.