Un jour, une nuit en 2025: débarquement

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: peu après l’an 1500, Amerigo Vespucci fut l’un des premiers navigateurs occidentaux à témoigner de l’existence des Nuages de Magellan. Comme Christophe Colomb quelques années auparavant, ses navires firent escale aux Canaries, imaginons à l’emplacement du port de ferrys de Santa Cruz. Quelques cinq-cent ans plus tard, les satellites IRAS, COBE, Planck et Herschel combinaient leur lumière pour produire cette image du Petit Nuage de Magellan (© ESA/NASA/JPL-Caltech/CSIRO/NANTEN2/Clark).

Un jour, une nuit en 2025: HDF/LSB/Mojito

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: au dessus d’un rooftop à Santa Cruz de Tenerife, un extrait du Hubble Deep Field, ce champ très profond du télescope spatial, retraité par des collègues de l’Instituto de Astrofisica de Canarias à qui je rends visite cette semaine. Ils y cherchaient un signal de faible brillance de surface. Je l’ai trouvé après un verre de mojito (© Borlaff et al., 2019, A&A 621, 133).

Un jour, une nuit en 2025: Oeil de Chat

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la nébuleuse de l’Œil de Chat (NGC 6543) jette sur Mouki son regard et ses couches de gaz. En son centre, sa pupille, une naine blanche, figée par le télescope Hubble. Etoile morte comme le sera notre Soleil dans 5 milliards d’années. Devant la maison, dans sa nouvelle maison, Mouki aka Bandit aka Le Niouk, aka…, reste impassible.

Un jour, une nuit en 2025: tram+comète

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: un tram passe, une comète trépasse. Immortalisée par le télescope Hubble le 9 octobre 2013, C/2012 S1 (ISON) s’est désintégrée un mois plus tard en s’approchant un peu trop près du Soleil (© HST/NASA).

Un jour, une nuit en 2025: fantôme

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: la galaxie du fantôme hante le ciel au dessus du cimetière de Hurtigheim, lui même visité cette nuit par l’ombre d’un évanescent photographe. Appelée fantôme à sa découverte en 1780, M74 serait aujourd’hui qualifiée de faible brillance de surface (© Webb+Hubble, ESA, NASA & CSA, J. Lee, PHANGS)

Un jour, une nuit en 2025: étoiles doubles

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: pendant plus de 50 ans, les astronomes de l’observatoire de Strasbourg ont observé des étoiles doubles afin de déterminer leur masse. Jusqu’à ce que cette méthode soit dépassée. Depuis les années 1970, la grande coupole continue à s’ouvrir sur le ciel, pour le plaisir des astronomes amateurs et du public (© HST, NASA, ESA, Casertano)

Un jour, une nuit en 2025: lévitation

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: Jupiter lévite quelques 600 millions de km au dessus du planétarium de l’université de Strasbourg. Observée par le James Webb en infrarouge, la planète gazeuse se pare d’une robe aux teintes aussi froides que cette glaciale nuit terrestre (©NASA, ESA, CSA, STScI).

Un jour, une nuit en 2025: entrée

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: j’ai un rapport spécial avec IRAS 22491-1808, la galaxie de l’Amérique du Sud. Sa présentation par mon futur directeur de thèse m’a permis d’entrer dans le monde de l’astrophysique. Je l’ai trouvée jolie, l’ai choisie comme sujet d’étude pour mon doctorat, ou du moins la classe d’objets qu’elle représentait: une galaxie à flambée de formation d’étoiles, repérée par le satellite IRAS puis photographiée par le Hubble Space Telescope. Quant à cette photo prise cette nuit à l’entrée de Truchtersheim, elle a été prise par ma fille (© HST ESA/NASA).