Chile, nostalgie de l’argentique


Dans cette période si particulière  qui nous prive pour la seconde fois de longs voyages, la consultation des vieux albums permet quelques moments d’évasion et de nostalgie. Lorsque j’ai séjourné au Chili, en particulier entre 1991 et 2000 lors de mes missions  d’astronomie et ma coopération à l’observatoire de La Silla, le numérique n’existait que dans les caméras professionnelles qui équipaient mes instruments d’observation. On ne parlait pas d’argentique mais de pellicules,  de tirages et agrandissements. On ne parlait pas de partage sur les réseaux sociaux, mais de photos collées ou épinglées dans des albums brochés, alignés sur des étagères et consultés lors de rares  moments d’ennuis.  Mes négatifs et diapos, scannés,  revivent aujourd’hui,  ravivés  par lightroom,  luminar et ON1, et « partagés » sur mon site. Je vous convie à une  re-découverte d’un Chili déconfiné, 4500 km du Sud au Nord,  de la Patagonie à Arica.

Ski, 1931-1945

De nouveau confinés, besoin d’évasion, en hauteur, dans le passé, en en décembre 1931 peut-être, date indiquée sous une photo avant scan. Possiblement la grand-mère de Carole, ou une des conquêtes de son mari, M. Barthe, avec ses amis au ski. Bien avant l’arrivée des remontées mécaniques. Impressionné par la composition des photos.  Parvenues jusqu’à nous car les boites à chaussures se conservent, les disques durs non.

Un jour en 2020: octobre revisite la street

Octobre revisite la street, avec exclusivement un iPhone XR, et un traitement hyper saturé et lissé pour compenser les défauts de l’appareil et le manque de temps que j’ai consacré à ce thème. Les personnages sont présents, mais souvent cachés; la rue s’immisce à l’intérieur; les passants sont visiteurs; trams, vélos et voitures passent. Et le mois est enfin passé.